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Je suis un photographe de rue

Je suis un photographe de rue. Paris est mon sujet principal. Je déclenche facilement. Il arrive souvent que je prenne plusieurs clichés de la même scène. Selon moi, le travail de photographe ne se termine pas à la fin de la sortie où j’ai pris les clichés. Il se termine quand j’ai sélectionné la photo et que je l’ai retouchée.

Une bonne photo provoque toujours une sentiment de poésie en moi. Une photo réussie est une photo qui provoque un sentiment fort chez celui qui la regarde. Ce n’est pas grave si elle n’est pas parfaite techniquement.

Je prends beaucoup de photos de nuit. Cette attirance pour les photographies nocturnes vient de l’influence du photographe Brassai (1899-1984). J’ai beaucoup appris lors de l’exposition à la mairie de Paris en 2013 « Brassai, pour l’amour de Paris ». Peut-être est-ce ma volonté de produire un travail en clair-obscur qui me fait aimer Brassai ? Peut-être est-ce ses photographies qui me donnent envie de travailler en clair-obscur ? Je tiens à préciser que j’ai aussi une grande admiration pour le travail du peintre italien Caravage (1571-1610).

Brassai n’est pas le seul photographe que j’admire. Robert Doisneau (1912-1994), Izis (1911-1980), Willy Ronis (1910-2009) et surtout Sabine Weiss (Né en 1924) sont des photographes que j’ai étudiés avec passion. Les vues de dos d’Édouard Boubat (1923-1999) m’ont aussi inspiré. Prendre une telle photographie avec un bon cadrage, c’est un peu essayer de rentrer dans la psyché du personnage. Les peintures de Gustave Caillebotte (1830-1894) et ses personnages de dos participent aussi à cette envie de prendre ce genre de photographies.

Sans avoir une aversion pour les photos en couleurs (mes photos d’Iran sont en couleurs), je préfère les photos de nuit en noir et blanc. L’avantage du noir et blanc c’est qu’il éveille en moi un sentiment de rêve et de nostalgie. Comme le disait Robert Doisneau : « Je photographie le monde tel que j’aimerais qu’il soit ».

J’ai lu il y a quelques temps des textes sur Robert Capa (1913-1954). Ce dernier disait que « si ta photo n’est pas assez bonne, c’est que tu n’étais pas assez près ». J’ai l’impression de comprendre chaque jour un peu mieux ce qu’il voulait dire.

En 2019, j’ai l’intention de voyager en Europe et en France. Je souhaite aussi continuer à photographier Paris.